Plantes medecinales page ( 02 )

Les graines de lin sont bonnes pour votre glycémie et votre cœur et compte une foule de vertus et bienfaits santé. Mieux encore, elles ont une agréable saveur de noisette! Voici pourquoi vous devriez les intégrer dans votre alimentation.
Riches en protéines, les graines de lin sont également une bonne source de magnésium. Rappelons que le magnésium joue un rôle important dans la maîtrise de la glycémie du fait qu’elle facilite l’utilisation de l’insuline par les cellules. Des études de grande envergure ont montré que le risque de diabète du type 2 était très élevé lorsque les apports en magnésium étaient faibles. Et même si vous êtes déjà diabétique, le magnésium peut vous aiderSi votre consommation de poisson est plutôt faible, mangez des graines de lin : elles sont riches en acide alphalinolénique (ALA), que l’organisme utilise pour élaborer les acides gras oméga-3 que l’on trouve normalement dans le poisson. Tout comme le poisson, les graines de lin gardent votre cœur en santé en abaissant le taux de cholestérol, en régulant le rythme cardiaque et en prévenant la formation de caillots sanguins. Elles protègent aussi contre l’inflammation, qui est associée à de nombreux troubles liés à l’âge, notamment l’insulinorésistance et le diabète

Les feuilles d’arum : Gouet. possèdent des capacités thérapeutiques vésicantes et cicatrisantes des plaies infectées. L’arum est une plante médicinale ayant des propriétés utilisées pour traiter le cancer du nez et celui des seins.
En usage externe, le cataplasme de feuilles pilées peut servir comme vésicant.
Il était très efficace contre les polypes et même contre le cancer du nez et du sein.
En Suisses, les feuilles macérées dans de l'alcool sont utilisées comme cicatrisant sur les plaies même infectées.
La racine d'arum fut employée dans les troubles affections chroniques des voies respiratoires, telle que les laryngites.

La plante possède des propriétés hypoglycémiantes qui améliorent le métabolisme du glucose et augmente la libération d'insuline. Elle a, ainsi, des vertus antidiabétiques qui permettent de faire chuter la glycémie ainsi que des activités antirhumatismales qui permettent de lutter contre le rhumatisme. Elle se distingue par des vertus antimycosiques qui permettent de détruire les champignons. La globulaire est bien connue pour ses propriétés cicatrisantes (qui facilitent la cicatrisation des plaies) et antiseptiques (qui s'opposent à la prolifération des bactéries). Aussi, c'est une plante astringente (resserrant les tissus et réduisant les saignements et les sécrétions), dépurative (qui purifie le sang en favorisant l'élimination des déchets de l'organisme et de l'excès d'eau). Elle est caractérisée par des activités purgatives, laxatives douces qui facilitent l'évacuation des selles, en stimulant le mouvement péristaltique de l'intestin. Par le biais de ses effets stimulants, la globulaire stimule le système nerveux central, avec, par ailleurs, des actions stomachiques (qui facilitent la digestion et optimisent la fonction de l'estomac) et sudorifiques (qui favorisent la transpiration). La plante permet de traiter les mycoses dermiques et celles du cuir chevelu. On l'emploie contre le diabète, l'arthrite, la goutte et les douleurs articulaires. Elle est bien indiquée pour soigner l'hyperacidité gastrique, la constipation légère, les maux d'estomac et les engorgements au niveau des intestins. Elle élimine les rétentions d'eau. C'est un remède contre les hémorragies (gastriques, pulmonaires), l'incontinence urinaire, les plaies et les ulcères.

- cicatrisante : problèmes cutanés bénins,
- apaisante : peaux sèches, peaux délicates des bébés,
- antioxydante : coups de soleil,
- régénérante : écorchures, coupures, gerçures,
- antiseptique : plaies, psoriasis, acné, ulcères, mycoses,
- anti-inflammatoire : piqûres d'insectes, urticaires

Réputée depuis l’Antiquité pour ses vertus dépuratives, la bourrache peut se révéler utile pour soigner une bronchite, apaiser des douleurs articulaires, ou encore pour remédier à des problèmes de peau (sécheresse, rougeurs, acné). Sa capacité à piéger les radicaux libres en fait aussi une plante intéressante pour retarder le vieillissement cellulaire. Un point complet sur ces propriétés et quelques idées de préparations
Au-delà du mythe, la bourrache est dotée d’un véritable arsenal thérapeutique. Plusieurs de ses propriétés autrefois vantées, sont aujourd’hui confirmées par les scientifiques. Ainsi, ses vertus cordiales trouvent leur explication dans l’action réelle de la bourrache sur les glandes surrénales, qui produisent la DHEA, une hormone antidépressive. Mieux, les scientifiques ont mis en évidence des propriétés insoupçonnées de la bourrache, qui retarderait les effets du vieillissement, car elle renferme une quantité importante d’acide gamma-linolénique, une substance rare dans le monde végétal. La bourrache est également très concentrée, au niveau de sa tige, en mucilages qui contiennent de l’allantoïne, un cicatrisant à effet de pansement responsable de la régénération cellulaire des tissus nécrosés.
Des vertus dépuratives
Grâce à la présence de nitrate de potassium, elle possède un fort pouvoir dépuratif qui stimule les fonctions rénales, draine le sang et soigne ainsi les maladies éruptives de la peau. Enfin, la provitamine A, puissant antioxydant, surtout présente dans la graine, agit en piégeant les radicaux libres responsables du vieillissement de nos cellules. Mais l’originalité de la bourrache réside dans le fait que ses propriétés évoluent avec le temps. Ainsi, la jeune plantule riche en mucilages est émolliente et cicatrisante. Avec la maturation des fruits, la plante devient dépurative, puis elle se concentre en sels de potassium pour jouer son rôle dépuratif.
Utile pour retarder le vieillissement
En usage interne, l’huile de bourrache extraite des graines par pression à froid permet de soulager les soucis féminins prémenstruels et ceux accompagnant la ménopause (disparition des signes dépressifs, maux de tête et vertiges) et affiche des propriétés hypotensives qui, en réduisant les dépôts lipidiques obstruant les vaisseaux sanguins, vont diminuer les risques de maladies cardiaques et de lésions cérébrales.
La bourrache agit en piégeant les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire. En usage externe et interne, elle se révèle miraculeuse pour prévenir le vieillissement, favoriser la souplesse et la fermeté cutanées, protéger des effets du soleil et améliorer le bronzage. Elle permet de résoudre de nombreux problèmes épidermiques : sécheresse anormale, rougeurs, allergies, eczéma et acné. L’huile extraite de la graine de bourrache par pression à froid contient en effet de 16 à 23 % d’acide gamma-linolénique. Soit deux fois plus que l’huile d’onagre.
Alors, pourquoi la bourrache n’arrive-t-elle pas à détrôner l’onagre ? D’abord sa mise en culture est difficile et sa récolte délicate. Quant au rendement en huile des graines, il est seulement de 20 % de leur poids… sec. Autre écueil : l’huile de bourrache est très facilement oxydable. Sa conservation demande le plus grand soin et doit se faire à l’abri de la lumière et de la chaleur pour éviter que sa teneur en acide gamma-linolénique n’en soit affectée.
Précautions d’usage
On peut prendre la bourrache en tisane notamment pour améliorer les symptômes de la scarlatine car elle plus efficace que l'huile dans cette pathologie mais attention toutefois, les parties aériennes de la bourrache renferment une petite quantité de pyrrolizidines, des substances qui se sont révélées dommageables pour le foie. Le danger de toxicité croît en cas d'usage prolongé. Dans ce cas, il faudra y adjoindre du Desmodium.

Noms communs :
aunée, grande aunée, aunée officinale, enule-campagne, inule aunée, inule hélénie, oeil de cheval, lionne, plante à escarres, panacée de Chiron, quinquina indigène, soleil vivace
Noms anglais : elecampane , horse-heal , marchalan , elfdock , velvet dock
Classification botanique : famille des astéracées ( Asteraceae )
Formes et préparations : décoction, infusion, poudre, teinture mère, extrait fluide, huile essentielle
Propriétés médicinales de l'aunée
UTILISATION INTERNE
Antiseptique calmant, asséchant des voies respiratoires, antispasmodique respiratoire, expectorant, cholagogue et cholérétique, bactéricide, antiviral, tonique, diurétique, diaphorétique, emménagogue, vermifuge.
UTILISATION EXTERNE
Antifongique.
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES USUELLES
Infections des bronches et infections pulmonaires (toux, trachéite, bronchite, catarrhe, encombrement pulmonaire) ; stimulation de la digestion ; affections hépatobiliaires (ictère) ; affections des voies urinaires ; règles irrégulières ou insuffisantes ; abcès, ulcères ; parasitose, dermatoses.
AUTRES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES
Amélioration de l'état général ; stimulation de l'appétit ; anticancéreux.

Envahissant, le plantain est le cauchemar des jardiniers ! Mais cette "mauvaise herbe" a ses bons côtés.
C'est une plante médicinale injustement oubliée dont on redécouvre les propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques.
Deux variétés de plantain sont utilisées pour leurs vertus thérapeutiques : le plantain lancéolé (Plantago lanceolata L.), dont les feuilles sont en « fer de lance » ; et le grand plantain (Plantago major L.), qui doit son nom à sa forme d'empreinte de pieds. L'un et l'autre appartiennent à la famille des Plantaginaceae comme le psyllium, dont les graines traitent la constipationoccasionnelle. Le plantain est un véritable bienfait de la nature. Au printemps, ses jeunes feuilles tendres donnent un léger goût de champignon aux salades.
Ses graines donnent une farine qui sert à préparer des gâteaux. En hiver, elles permettent de nourrir les oiseaux.
Feuilles, racines et graines sont employées comme remèdes, par voie externe ou interne. Connu depuis l'Antiquité, il faisait autrefois office de panacée contre un grand nombre de maladies. Certains de ses composants aideraient à dilater les bronches, d'autres à calmer la toux. Pline l'Ancien, naturaliste romain, le conseillait dans une vingtaine de pathologies, telles que les affections respiratoires (asthme, bronchite), les inflammations des muqueuses... Longtemps oublié, le plantain mérite donc d'être réhabilité...
SALADE PRINTANIÈRE DE PLANTAIN
Les feuilles de plantain sont riches en vitamines (A, B, C et K) et en minéraux (calcium, phosphore, fer, soufre...). Les mélanger avec une laitue, un mesclun...et des fleurs de capucine.
APAISER LA TOUX EN CAS DE BRONCHITE
Cette infusion aide à soulager les inflammations des voies respiratoires.
La recette : mettre 100 g de feuilles fraîches de plantain et 50 g de sommités fleuries de thym dans 1 litre d'eau frémissante. Laisser infuser 15 minutes. Dans un thermos, mettre 1 cuillerée à café de miel de thym puis verser l'infusion.
Comment l'utiliser ? À boire dans la journée durant 5 à 6 jours.
CALMER UNE ALLERGIE SAISONNIÈRE
Le plantain agit sur les allergies grâce à ses propriétés antihistaminiques et anti-inflammatoires.
La recette : mettre dans un verre 40 gouttes d'extrait hydroalcoolique de feuilles de plantain, 40 gouttes d'extrait hydroalcoolique de desmodium et 40 gouttes d'extrait hydroalcoolique de parties aériennes de fumeterre. Diluer avec de l'eau de source.
Comment l'utiliser ? Boire cette préparation 2 à 4 fois par jour, pendant 5 à 6 jours.

LA fumeterre (Fumaria officinalis), de la famille des Papavaracées, porte divers noms assez signifiants quant aux vertus thérapeutiques qu’elle offre : herbe à la jaunisse, herbe à la veuve, fiel de terre, pied de géline ou encore pisse-sang… Elle se trouve très facilement dans nos régions malgré son origine à la fois d’Europe, d’Asie tempérée
Une plante bonne pour le foie et la vésicule biliaire
Fumaria officinalis est une petite plante annuelle herbacée qui pousse couramment dans les terres des jardins et des champs ainsi qu’en bord de chemin. Son nom vient d’une légende selon laquelle la fumeterre naitrait des vapeurs de la terre (fumus terrae en latin pour fumée de la terre) et non d’une graine ! Elle ne dépasse guère les 30 cm de hauteur.
Ses feuilles sont très découpées, ténues et glauques, ressemblant beaucoup à celles de l’eschscholzia, mais les tiges sont peu dressées, elles ont tendances à s’étaler et à se coucher. De mai à septembre, des petites fleurs tubulaires avec un éperon, roses à la base et pourpres au sommet se développent.
Si vous la goûtez, vous noterez son amertume et son âcreté, qui se ressent aussi en infusion ce qui explique qu’elle soit souvent associée en mélange avec d’autres plantes. La plante renferme des tanins ainsi que des alcaloïdes et des hétérosides cardiotoniques dont l’évonoside.
Les vertus médicinales de la fumeterre
Ce sont les propriétés toniques, apéritives et dépuratives qui caractérisent la fumeterre, en permettant une élimination urinaire plus facile tout en ayant aussi des effets laxatifs. C’est un excellent dépuratif du foie.
Elle peut aussi devenir calmante et légèrement somnifère en cas d’utilisation prolongée.
En ce qui concerne les voies biliaires, la fumeterre régule la sécrétion biliaire à la fois lorsqu’elle est excessive et quand elle est insuffisante. En cas de spasmes biliaires, de lithiase biliaire et de migraine hépatique, elle offre des bienfaits.
Contre les dartres et les affections cutanées en général, elle fait des merveilles en usage externe pour accélérer la cicatrisation de la peau.
La fumeterre s'achète en pharmacie, en herboristerie ou en magasins nature mais vous pouvez également ramasser ses parties aériennes fleuries durant la floraison de mai à septembre. Elle se présente et s'utilise de différentes façons :
- en infusion : 10 à 20 g de fumeterre séchée / litre (2 à 3 tasses maximum / jour), à faire infuser 10 mn,
- en vin : faire une décoction avec 30 g de fumeterre séchée / litre de vin blanc à faire bouillir 10 mn, (un petit verre avant le déjeuner et le dîner ),
- en gélules, comprimés, extrait fluide ou sirop, selon les indications du pharmacien,
- en décoction pour un usage externe : 30 g de fumeterre séchée / litre d’eau à faire bouillir 5 mn, et laisser infuser le temps que cela tiédisse ; utiliser sur des compresses.

La menthe pouliot
tire son nom du latin « pulex » qui fait référence à son action contre les puces. Elle est utilisée pour repousser les insectes mais aussi comme plante médicinale notamment pour ses vertus digestives.
Elle est cependant toxique à hautes doses. À consommer avec une grande vigilance ! Nous faisons le point.
Description botanique de la menthe pouliot
La menthe pouliot, de nom latin mentha poulegium, est une plante originaire d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Asie mineure :
- Elle fait partie de la famille des Lamiacées.
- Elle mesure de 10 à 55 cm de haut.
- On la trouve principalement dans les milieux humides tels que les champs et les prairies, les bords des mares... C'est une plante vivace qui colonise rapidement les milieux qui lui sont favorables par son rhizome.
- Les tiges ont une section carrée, elles sont dressées ou couchées et très ramifiées.
- Les feuilles font 1 cm de long et sont ovales, opposées à apex obtus, légèrement dentées.
- La floraison a lieu de juillet à fin septembre. Les fleurs sont de couleur rose-mauve, formées de quatre lobes. Les quatre étamines sont saillantes.
Menthe pouliot : quels bienfaits ?
Les bienfaits de la menthe pouliot sont multiples :
- Elle stimule la digestion. On l'utilise contre les gaz abdominaux et les brûlures d'estomac.
- Elle soulage les spasmes intestinaux.
- C'est un analgésique et un antiseptique.
La menthe pouliot était utilisée pour mettre fin à une grossesse, mais les doses nécessaires seraient trop dangereuses. On l'utilise actuellement en cas de :
- colique ;
- maux de tête ;
- retard de règle ;
- démangeaisons ;
- infection respiratoire commune ;
- flatulences.
Utilisations de la menthe
pouliot En infusion
On utilise 1 à 4 grammes en infusion trois fois par jour. La tisane de menthe pouliot se consomme après les repas pour faciliter la digestion.
Elle apporte un arôme citronné aux tisanes. On peut la consommer avec de la verveine par exemple.
On utilise également l'infusion de menthe pouliot contre les puces en frictionnant l'animal avec le liquide, demandez conseil à votre vétérinaire.
Menthe pouliot en huile
essentielle
L'huile essentielle de menthe pouliot est extrêmement toxique. Elle est à proscrire en automédication car c'est un neurotoxique.
Référez vous à un aromathérapeute pour toute utilisation. Elle possède des vertus antibactériennes et antioxydantes.
Inhalation de la menthe pouliot
On utilise également la menthe pouliot en inhalation pour le bien-être respiratoire lors de bronchite ou de rhume, ainsi que pour calmer la toux.