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LES ZWAWA : IGAWAWANE

                       Igawawen 

 

 

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Les Zouaoua ou Zwawa


en berbère : (Igawawen), sont un ensemble puis une confédération tribale berbère de Kabylie ; ils tirent leur nom d'un des massifs montagneux de la région : l'Agawa. Leur existence est attestée depuis au moins l'époque Fatimide (xe siècle) où ils sont alliés des zirides sanhaja dans le soutient à cette dynastie. Ils sont décrit par Ibn Khladoun au Moyen-Âge comme occupant le littoral allant de Tadelles à Béjaïa ; cet ensemble de tribus si il dépend nominalement du Aglid de Béjaïa se caractérise déjà par son autonomie voir son indépendance vis à vis du pouvoir central, trait qu'il conservera jusqu'au xixe siècle. Au début du xvie siècle, le pays zouaoua voit se constituer un royaume ou principauté, appelé royaume de Koukou autour de la famille des Belkadi qui exerce son autorité sur un certain nombre de zouaoua. Ce sultanat et les zouaouas sont soumis à la pression de l'établissement d'un nouveau régime, la régence d'Alger, mais maintiennent leur indépendance. Au xviiie siècle, le pouvoir des Belkadis s’effondre, le royaume de Koukou éclate et les zouaoua reforment alors une confédération tribale indépendante du pouvoir d'Alger jusqu'à la conquête française dans la deuxième moitié du xixe siècle.

 

 

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    ...  ORIGINE  ... 

 

Selon certaines sources, Zouaoua serait une déformation par les arabophones du nom Amazigh Agawa, un massif au cœur de la Grande Kabylie, dont le pluriel Igawawen, était le nom d'une ancienne et puissante confédération de huit tribus organisées en deux groupes : ☆At Betrun:
(At Yanni, At Budrar, At Bu Akkach, At Wasif).

☆At Mengellat:
(Ath Mengellat, Ath Attaf, Ath Bu Yusef, Ath Weqbil, Ath Attu, Ath ililltene et At Sedka).

Toutefois, selon le professeur Salem Chaker le terme Zouaoua/Zouaoui utilisé par les arabophones ne doit pas être relié à agawa/igawawen mais plutôt à azwaw/izwawen (prénom kabyle et nom de clan répandu en Kabylie). Salem Chaker démontre que Izwawen est le véritable nom ancien et autochtone des Kabyles qui « comble de la dépression historique ont presque oublié leur véritable nom».


06/03/2019
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LA FEMME KABYLE : VICTIME DES TRADITIONS

       La femme kabyle victime des traditions 

 

 

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MA FILLE .  IBTISSAME  à  la   FONTAINE 

 

 

La femme kabyle, a-t-elle besoin de démocratie pour avoir du pouvoir ? Qui d’entre l’homme et la femme est réellement victime de l’emprise de traditions incroyablement reproduites et maintenues ?

L’homme, même s’il tombe le plus souvent dans le piège, n’y est pour rien. Il n’est pas aussi présent au village que la femme. Il n’a rien du gardien des traditions comparé à sa mère et ses sœurs. Ma mère, mes sœurs et, bien après, ma femme sont les seules responsables du blocage.

Ma mère, comme toutes les femmes kabyles, son devoir est de marier ses filles et ses fils avant sa mort et de s’assurer, surtout pour ses filles, qu’elles sont bien intégrées dans leurs nouvelles familles et que grâce à ses conseils et à leurs trésors tout sensuels, elles réussissent à mettre toujours de leur côté leurs maris face aux agressions permanentes de leurs belles-mères et belles-sœurs. C’est uniquement au bout de ce long combat et sacrifice que ses filles peuvent prétendre à leur part de bonheur dans leur nouvelle famille. Cette lutte ancestrale des femmes pour le pouvoir se trouve d’autant plus justifiée et « légitimée » si la fille donne au moins un garçon à son mari.

Mais, la contradiction de ma mère ! Elle est, elle aussi, cette belle-mère qu’elle combat ailleurs, elle reproduit admirablement à l’encontre de sa belle-fille ce qu’elle a toujours dénoncé dans les familles de ses filles mariées. Je ne sais pas si l’on peut qualifier cela d’hypocrisie !? Mais, ma mère et mes sœurs sont obligées par je ne sais quelle « tradition » de jouer, inconsciemment, ce rôle contradictoire en veillant même à ce qu’il soit bien réel même s‘il faut créer une crise familiale que rien ne justifie. Oui, en effet, il se trouve que les hommes ne sont pas tous pareils et qu’il existe de ces hommes et femmes kabyles qui, ayant localisé la source des malheurs de la famille, font preuve de plus de compréhension et de générosité pour déjouer le piège de la « guerre » tendue en permanence par la mère et les sœurs.

 

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Avec yema  MEDDOUR  TERKIA 

 

 

Une solidarité de combat, toute féminine, composée de la mère et ses filles est mise en place quelques jours seulement après le mariage du fils et frère « par la faute de qui » une étrangère s’est introduite dans l’enceinte sacrée de l’intimité familiale ! Les secrets de la famille ne risquent-t-ils pas, en effet, d’être ébruités à l’extérieur et, surtout, l’intérêt matériel que représente le fils ne risque-t-il pas, lui aussi, maintenant qu’il ne dort plus tout seul, d’être sérieusement remis en cause ?

Mais le fils est instruit et est mariée à une femme cultivée. C’est-à-dire, ils ont acquis un savoir à même de les aider à mieux interpréter et comprendre le comportement des femmes pour mieux détendre l’atmosphère toujours sournoise de la famille. Ayant compris que la cause des attaques trouve toujours sa source dans l’intérêt matériel, le fils redouble d’efforts de paix et de générosité en direction de sa mère et de ses sœurs croyant arriver à les rassurer de tout l’amour qu‘il leur porte même marié. Mais rien à faire ! C’est uniquement une fois marié que le garçon s’aperçoit qu’il n’a véritablement aucun pouvoir réel face à sa mère et surtout à ses sœurs même mariées ! Les soupçons persistent et la belle-fille continue de subir des pressions en permanence, surtout en l’absence de son mari !

Le bonheur kabyle, est tellement parsemé d’embûches féminines, que très souvent, rien ne justifie qu’il semble carrément une fatalité ! Alors, quoi faire Une problématique kabyle des plus ambiguës


06/03/2019
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CITATIONS SUR IMAZIGHEN

              CITATIONS SUR IMAZIGHEN

 

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 Voici certaines citations sur Imazighen que j'ai rassemblées. Il s'agit de vérités provenant de spécialistes de divers disciplines : archéologues, ethnologues, linguistes ... Bonne lecture ...

"[les Berbères] furent les vrais conquérants de l’Espagne au VIIIème siècle et de l’Égypte au Xème siècle"

Les Berbères : mémoire et identité, Gabriel Camps

"Les Maghrébins ne sont nullement des Arabes. Ce sont des Berbères islamisés par la conquête arabe et qui parlent (il existe des zones de survivance berbère, en Kabylie, par exemple) une langue incompréhensible à Damas : l'arabe dialectal."

Toute la géographie du monde, Jean-Claude Barreau

"sous la chéchia, je remarquais de hommes aux yeux bleus, aux cheveux blonds ou rouges, à la face large, à la bouche rieuse, qui ressemblaient tout à fait aux habitants de nos villages. Prenez une djemaa kabyle en séance, ôtez les burnous, revêtez tout ce monde de blouses bleues ou de vêtements de drap, et vous aurez un conseil municipal, ou siègent des paysans français."

L'Afrique romaine. Promenades archéologiques (1895), Gaston Boissier,

"La race kabyle est belle. Les hommes sont d'une taille plus élevée et bien faits. Leur figure est expressive; leur regard vif et pénétrant, les traits fins et distingués; leur visage est souvent d'une pâleur aristocratique.

Général Jean Cler, 1842

"l'Afrique du Nord, au nord du Sahara, fait partie de l'Europe. Cela est vrai à la fois des animaux et des races humaines"

Le déclin de la Grande Race (1916), Madison Grant

"Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les tribus des Chavias dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique"

Les peuples de l'Europe (1927), Hans Günther, éd. Editions du Lore, 2006, p. 174

"Depuis le début des temps historiques, des populations très diverses se sont établies au Maghreb. Si des éléments se sont mélangés aux populations locales, ils sont venus en trop petit nombre pour modifier les conditions ethniques de l'Afrique du Nord. Les Vandales étaient 80.000. L'immigration arabe n'a pas été non plus considérable. Les populations occupant aujourd'hui la Berbérie sont les mêmes qui l'occupaient au début des temps historiques"

Histoire de l'Afrique du Nord (1951), Charles-André Julien, éd. Payot, 2001, p. 59

 

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"Les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable et brave. [...] Citons ensuite les vertus qui font honneur à l'homme et qui étaient devenues pour les Berbères une seconde nature ; […] bravoure et promptitude à défendre leurs hôtes et clients, fidélité aux promesses, […] patience dans l'adversité, fermeté dans les grandes afflictions, douceur de caractère, indulgence pour les défauts d'autrui, éloignement pour la vengeance, […] respect pour les vieillards et les hommes dévots […]"

Histoire des Berbères (1378), Ibn Khaldoun

"La conquête de l'Espagne se fit grâce aux troupes de Berbères islamisés"

« Maures » (2004), Yann Le Bohec

"Le Kabyle, personne n'en doute, n'a été amené dans le pays ni par la conquête musulmane, ni par celle des Romains. Ce n'est ni un Vandale, ni un Carthaginois; c'est le vieux Numide, le descendant des sujets de Masinissa, de Syphax et de Jugurtha".

« La société berbère » (1873), Ernest Renan

"Les Berbères, dont une partie conservent la peau claire et les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto nordique. De nombreux chasseurs Kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique"

Le Mythe du vingtième siècle (1930), Alfred Rosenberg

"Il n'y a pas d'Arabes en Afrique du Nord; il n'y a que des Berbères à divers degrés d'arabisation. [...] un examen, même superficiel, suffit pour se convaincre"

Augustin Bernard, 1935, dans L'Algérie et son passé,

"Tout porte à croire que les habitants actuel du Maroc et de l'Algérie ne diffèrent guère de ceux qui peuplaient le pays il y a 3.000 ans. [...] Les divers types de bruns et de blonds que nous rencontrons aujourd'hui existaient déjà dans l'Antiquité et n'ont été que faiblement modifiés par les invasions historiques."

Augustin Bernard, 1925, Enquête sur l'habitation rurale des indigènes de l'Algérie,

"Les Berbères semblent ancrés en Afrique du Nord depuis des temps fort éloignés [...].

J.-M. Dugoujon, 2005, dans Diversité des allotypes des immunoglobulines d’une population berbère de la vallée de Tacheddirt, paru BMSAP, Tome 17, Fascicule 1-2 (2005), J.-M. Dugoujon.

"notre histoire ne commence pas avec la conquête arabe."

M'hamed Hassine Fantar, Les Cahiers de Science & Vie

"Ce fut la cavalerie numide qui gagna la bataille de Zama, et finit la guerre".

Montesquieu (1734)

"La pénétration de la civilisation romaine dans l'élite a permis à des Africains Berbères de race, d'accéder aux postes les plus en vue de la société impériale. "

L'Afrique du Nord (1937), Eugène Albertini

"Rome s'était contentée d'un appareil administratif très simple. Les Berbères romanisés avaient adopté l'esprit de Rome qui put recruter chez eux des chevaliers, des sénateurs et susciter une élite intellectuelle"

L'Algérie et son passé (1951), André Berthier

"Contrairement aux résultats universels de la foi islamique, en Kabylie nous découvrons la sainte loi du travail obéie, la femme réhabilitée, l'égalité, la fraternité [...] On reconnaît que le peuple kabyle, en partie autochtone, en partie germain d'origine, sous le coup du cimeterre a accepté le Coran, mais il ne l'a point embrassé"

Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas

"Si l'on doute de l'effet produit sur les intelligences par l'islamisation, il suffit de comparer ce que fut le peuple berbère avant leur conquête par l'Islam et depuis.."

Le philosophe et la théologie (1960), Étienne Gilson

"L'Algérie antique ne manque pas de champions. Avant Rome, ce furent des hommes d'action : les rois numides, Syphax et surtout Massinissa, l'aguellid au règne semi-séculaire qui façonna son pays et lui ouvrit les portes de l'avenir"

 

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« Augustin, un itinéraire algérien », Serge Lancel

L'avènement du premier Prince africain [Septime Sévère d'une famille berbère] inaugure une période d'une grande importance pour l'histoire de Rome. Sévère a sauvé l'Empire de l'anarchie. Les réformes et son tempérament personnel ont orienté l'Urbs, ses institutions et même sa culture vers ce que les historiens allemands appellent la "Spätantike"

Histoire de Rome, Marcel Le Glay

L'Afrique romaine comptaient parmi les plus riches de l'immense empire; on y trouvait de multiples villes prospères, ou vivait une élite cultivée, formée de Berbères

« Saint Augustin et le rayonnement de sa pensée », Claude Lepelley

Au IIIe siècle, près d'un cinquième des sénateurs romains étaient Nord-Africains [Berbères ethniques]

« Quand le Maghreb parlait latin », Gilbert Meynier

Tout donne à penser que les grands noms de l'Algérie sont de sang berbère. Le métissage ne touche qu'un faible pourcentage de la population.

Histoire de l'Algérie, Pierre Montagnon

Au nom de quoi faudrait-il rattacher nécessairement et exclusivement l’histoire Berbère à l’histoire Arabe ?

Le monde arabe existe-t-il ?, Lucien Oulahbib

Son étonnante vivacité [à la race berbère] est un des phénomènes de l'histoire les plus dignes d'être étudiés. [...] L'hospitalité kabyle est admirable et montre tout ce qu'il y a d'excellentes qualités de coeur dans la race berbère.

« La société berbère » (1873), Ernest Renan

Il faut que le Berbère d'aujourd'hui, qui connait ses ancêtres, sache et prenne pleinement conscience que par eux, il versa généreusement son sang et comptera toujours parmi ces ancêtres les plus purs joyaux

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda

Saint Victor 1er. Un pape berbère. Il nait en Afrique et occupe, pendant dix années (189-199), sous les empereurs Commode et Septime Sévère, le siège de saint Pierre à Rome.

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda

647...La Berbérie, comme jadis au cours de la période punique, va se trouver rattachée à l'Orient. L'Islam éteint ce flambeau ...

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda

 

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Les Berbères ont éclairé l'Occident. Puissent-ils retrouver la vigueur de leur flamme et la répandre à nouveau sur le monde.

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda

[C]'est avec les montagnards frustes d'Afrique du Nord, les Berbères, que l'Islam a conquis l'Espagne, puis construit l'Egypte Fatimide.

Grammaire des civilisations (1963), Fernand Braudel

Les Arabes arrivés au XIe siècle [en Afrique du Nord] ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique.

Les Berbères : mémoire et identité, Gabriel Camps

Une armée berbère commandée par l'un d'eux, Tariq, mit fin en une bataille à l'empire Wisigoth. Ce furent eux qui conquirent la péninsule et pénétrèrent en Gaule jusqu'à Poitiers (732). Leur retraite fut moins due à l'ardeur des Francs qu'aux révoltes provoquées dans l'Afrique du Nord extrême par le partage au bénéfice des seuls Arabes, des terres espagnoles et par les exactions ou les violences des gouverneurs [Arabes] de Tanger.

Histoire de l'Afrique du Nord (1951), Charles-André Julien

La conquête islamo-arabe n'a pas déplacé vers le Maghreb des foules démesurées. Aujourd'hui, on peut affirmer que les Algériens sont Berbères nonobstant tels radotages d'intellectuels idéologues qui ont voulu faire d'eux des Yéménites.

L'Algérie des origines, Gilbert Meynier

La merveilleuse civilisation Maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce...

L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche

Ces Maures cultivèrent les sciences avec succès, et enseignèrent l’Espagne et l’Italie pendant plus de cinq siècles. Les choses sont bien changées. Le pays de saint Augustin n’est plus qu’un repaire de pirates [Arabes et Turcs].

Dictionnaire philosophique, Voltaire, 1829

C'est la France qui a contribué au progrès de l'Islam en Algérie en rendant l'usage de l'arabe obligatoire dans les justices de paix. L'islamisation de la Kabylie en particulier est d'époque récente.

Le problème démographique nord-africain (1947), Louis Chevalier

Ce rôle de vecteur de l’arabisation qu’a joué la colonisation ne se réduit pas aux retombées objectives d’une intrusion déstabilisatrice. L’École, l’institution juridique et administrative coloniales contribuent à la diffusion de l’arabe en zones berbères. […] Au lieu d’enregistrer les noms de lieu, tribus, familles dans leur forme locale berbère, l’administration française s’est ingéniée à arabiser les noms [...] Le comble sera atteint avec l’établissement, proprement surréaliste , de l’état-civil. Non seulement on arabise les noms de famille traditionnels, mais très souvent on en donne d’autres, parfaitement arbitraires, de forme arabe. [...] L’arabe a servi de modèle de référence permanent dans cette activité menée par la France, niait berbères et les insérant dans le creuset arabe.

Berbères d'aujourd'hui, Salem Chaker, 1998

L'homosexualité est entrée profondément dans les mœurs des Arabes. D'où vient cette déviation? La plus apparente raison est la rareté des femmes, séquestrées par les riches qui possèdent quatre épouses légitimes et autant de concubines qu'ils en peuvent nourrir. Peut-être encore trouve-t-on là une tradition des mœurs de Sodome, une hérédité vicieuse chez ce peuple nomade, inculte, incapable de civilisation.

Au Soleil (1884), Guy de Maupassant

Nous avons une parenté ethnique étroite avec les Berbères. Le groupement sanguin, dans le cas des Berbères confirme la parenté et rend le métissage souhaitable. Des éléments de renforcement de la population française pourraient donc être choisi parmi les Berbères.
La Race française (1934), René Martial, éd. Mercure de France, 1934, p. 311

L'Algérie est un pays subjugué par le mythe de la nation arabe. En Algérie, comme dans le monde entier, on croit [à tort] que "l'arabe" est la langue des Algériens...

Kateb Yacine, 1989, dans Pourquoi je ne suis pas musulman

Nous sommes les fils d'un monde nouveau, né de l'esprit et de l'effort français.

Ferhat Abbas, 1936, journal L'Entente

Il faut attaquer leurs intérêts, détruire les villages, couper les arbres fruitiers, brûler les récoltes, vider les silos, fouiller les ravins, les roches et les grottes, saisir les femmes, enfants, vieillards, troupeaux et mobilier. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut faire capituler ces fiers montagnards.

Maréchal Bugeaud, 1842,

je compte sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers... Nous attaquerons aussi souvent pour ruiner les tribus hostiles.

Maréchal Bugeaud, 1843

Je fus amené à pareille extrémité. Me trouvant devant les grottes je les somme de se rendre. Je réitère les sommations, je préviens les Kabyles. Comme il n'y a pas de bois, je bouche l'entrée de la caverne avec des pierres. Si j'avais fait autrement, un grand nombre de mes soldats seraient tombés.

juin 1845, enfumades de tribus du Dahra par le lieutenant-colonel Canrobert

Dans les prises d’assaut, il n’était pas rare de voir les soldats jeter par les fenêtres des enfants que d’autres soldats en bas recevaient sur la pointe de leurs baïonnettes.

Choses vues (Aurès) 1849-1885, Victor Hugo

Par les armes nous avons mis fin au mythe ravageur de l'Algérie française, mais pour tomber sous le pouvoir d'un mythe encore plus ravageur : celui de l'Algérie arabo-musulmane. L'aliénation la plus profonde n'est plus de se croire français, mais de se croire arabe.

Kateb Yacine, 1989, dans Pourquoi je ne suis pas musulman

Le Kabyle n'est pas nomade, mais sédentaire travailleur. Or, l'Arabe n'a pas d'autre préoccupation que de le dépouiller.

Au Soleil (1884), Guy de Maupassant,

J’ai brûlé plus de dix villages magnifiques.
Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, Kabylie 1855

L'Arabe déteste le travail, il est paresseux, il ne s'occupe que de ses plaisirs. Le Kabyle travaille énormément et en toute saison; la paresse est une honte à ses yeux
Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas, 1858

L'Arabe est menteur. Le Kabyle regarde le mensonge comme une honte.
Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas, 1858


06/03/2019
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CITATIONS D'UN CHEF INDIEN

         UTHER    STANDING   BEAR 

 

 

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SITTING   BULL  . CHEF INDIEN 

 

 

était un chef Sioux de Oglala Lakota et était parmi les rares personnes qui ont vécu la division entre la vie indigène des habitants des Grandes Plaines et celle qui s’est imposée à eux depuis l’arrivée des pionniers européens. Élevé dans la pure tradition de ses ancêtres jusqu’à l’âge de 11 ans, il a suivi des études en Pennsylvanie, à la Carlisle Indian Boarding School, où il a appris l’anglais et le style de vie européen. Mais ses racines indigènes étaient profondes et lui ont donné la place naturelle d’interlocuteur entre ces deux cultures. Même s’il a eu beaucoup de succès dans sa vie « dans le monde des blancs » vu qu’il a joué dans plusieurs grandes productions hollywoodiennes, son combat était de protéger le patrimoine de ses compatriotes. À sa mort, il avait publié 4 livres et était devenu le leader du mouvement progressiste – qui préservait l’héritage des indigènes, leur souveraineté – et un communicateur hors pair. Voici dix citations de ce chef Sioux connu sous le nom de « Standing Bear » qui chambouleront vos valeurs contemporaines. 1. Les louanges, les flatteries, les manières exagérées et les grands mots ne faisaient pas partie de la politesse de Lakota. Les manières excessives étaient considérées comme non sincères et celui qui parlait trop était vu comme impoli et sans égard.

 

 

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2. Les enfants apprenaient que la vraie politesse était dans les actions concrètes et non dans les mots. Ils n’avaient pas le droit de passer entre le feu et une personne plus âgée ou un visiteur, de parler alors que les autres parlent ou de se moquer d’une personne défigurée ou malade. Si un enfant avait un tel comportement, un parent le corrigeait calmement et immédiatement. 3. Le silence avait beaucoup de sens à Lakota et les gens marquaient souvent un temps de pause avant de prendre la parole, car ils considéraient que la pensée venait avant la parole. Lors de moments de tristesse, de maladie, de mort ou de malheurs, le silence était un signe de respect. 4. Les plaines, les cours d’eau et la nature autour de nous n’étaient pas considérés comme étant des endroits sauvages. Ce ne sont que les hommes blancs qui pensent que la nature est infestée d’animaux et de personnes sauvages. Pour nous, la terre était remplie de récompenses et nous étions entourés des bénédictions du Grand Mystère. 5. Avec toutes les créatures de la terre, le ciel et l’eau étaient de vrais principes actifs. Dans le monde animal, il existait un sentiment de fraternité qui gardait les gens de Lakota en sécurité. Certains étaient si proches des animaux qu’ils arrivaient à communiquer avec eux dans leur langage. 6. Ce concept de la vie était humanisant et a donné aux gens de Lakota un amour constant. Il a rempli leur Être de joie et des mystères de la vie, leur a donné une révérence pour toute la vie et a fait une place à toute chose dans la vie avec une importance égale. 7. C’est bon pour la peau de toucher la terre et les personnes âgées aimaient enlever leurs mocassins et marcher pieds nus sur la terre sacrée. L’indien continue à s’asseoir par terre, au lieu de se surélever de ce qui lui donne la force de vie. Pour lui, s’asseoir ou s’allonger par terre permet de réfléchir et de ressentir les choses plus profondément. Il peut apprécier les faits plus clairement et devenir plus proche des autres vies autour de lui. 8. Tout a une personnalité, seulement elle est différente de la nôtre en forme. La connaissance est inhérente à toute chose. Le monde est une librairie et ses livres sont les pierres, les feuilles, l’herbe et les animaux qui partagent avec nous les tempêtes et les bénédictions de la terre. Il nous a été inculqué ce que seulement les personnes qui sont en communion avec la terre apprennent : ressentir la beauté. Nous ne redoutions ni les tempêtes ni les neiges. Le faire intensifierait la futilité humaine, alors peu importe ce qui arrivait, nous nous adaptions aux circonstances, sans nous plaindre. 9. Le vieux Lakota était sage. Il savait que le cœur d’un homme, loin de la nature, devenait dur. Il savait que le manque de respect pour les traditions et certaines expériences menaient à un manque de respect envers l’humanité en général. Alors il a gardé ses enfants proches de l’influence douce de la nature. 10. La civilisation m’a été imposée et ne m’a pas aidé à ressentir plus d’amour pour la vérité, l’honnêteté et la générosité.


06/03/2019
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MAISON TRADITIONNELLE : AXXAM 2ème

... La maison traditionnelle Kabyle ...

 

 

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Maison traditionnelle illyithene 

AXXAM   haj voussad

 

 

La maison Kabyle ou « Axxam », présente un aspect trapu à mesure que l’on s’élève en altitude. Elle est généralement construite en pierre de taille et recouverte d’un toit à deux versants sur lesquels sont fixées des tuiles rondes ou plates. Ses dimensions varient en fonction de la richesse et de la composition des familles : en moyenne, la maison « traditionnelle » (de type ancien, par opposition à la maison « moderne » de type « européen ») mesure entre 7 à 12 mètres de longueur sur 5 à 6 mètres de largeur, la hauteur oscillant entre 3 et 4 mètres.

Du fait de la rigueur du climat, les murs sont très épais (jusqu’à 0.50 m) et reposent sur des fondations atteignant 1.20 m de profondeur. Le toit est solidement fixé grâce à une robuste charpente et les ouvertures se réduisent à une porte d’entrée, un orifice servant à l’évacuation de la fumée, un autre à celle du purin - les animaux et les hommes n’étant séparés, au sein de cette demeure, que par un petit mur à claire-voie.

La maison kabyle est construite en tenant compte des courbes de niveau et de l’ouverture de la porte qu’il faut pratiquer sur la façade est (et non sur le mur à pignon). Ces deux exigences ne sont pas toujours satisfaites. On a noté en effet que si le côté le plus long de la maison est toujours dans le même sens que la pente, l’orientation de la porte vers l’est n’est pas toujours respecté

Pour des raisons pratiques, l’orientation vers l’est ne pouvait par la suite être respectée avec l’extension des familles, notamment lorsqu’il fallait construire une habitation nouvelle, face à la première, de l’autre côté de la cour intérieure. La contrainte des courbes de niveau explique l’aménagement d’une cour intérieur à ciel ouvert entre deux maisons qui se font face et bordée au nord par un hangar (Asquif), et au sud par un mur d’enceinte. Lorsque l’exiguïté spatiale ne le permet pas, les nouvelles constructions sont accolées à la première par leurs pignons.

 

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Maison traditionnelle illyithene 

AXXAM  haj Lamara 

 

 

En effet, vue de l’intérieur, la maison présente une division bipartite en longueur et une division bipartite en hauteur, ce qui aboutit à une division tripartite. Chacune des divisions a une dénomination et une fonction propres. Le paysan kabyle étant à la fois agriculteur et pasteur rassemble autour de son environnement immédiat, dans une unité absolue qu’est la maison, tout ce qui est nécessaire à son activi

Ainsi trouve-t-on une correspondance entre ces trois partie de la maison et les trois éléments complémentaires participant de cette vie domestique (humains, animaux, provisions) ; la première division bipartite en longueur distingue l’aire réservée aux humains (aguns) de celle destinée aux animaux (adaynin) ; la division bipartite en hauteur permet l’aménagement, au dessus de adaynin, d’une soupente ou galetas appelée takenna abritant les provisions
Notons qu’il n’y a pas de division entre l’habitation de la femme et celle de l’homme. Sans doute parce que l’un et l’autre possèdent des domaines distincts ; celui de la femme orienté presque exclusivement vers l’intérieur et celui de l’homme vers l’extérieur (tajmâat, travaux des champs). Il est toujours mal vu qu’un homme « traîne » à la maison, au milieu des femmes : au contraire, il doit partager son temps entre les champs et tajmâat, lieu de rassemblement de tous les hommes. En somme, la maison, pour l’homme, n’est qu’un abri, un refuge : il n’y vient que pour manger et dormir.
Afin d’assurer l’intimité familiale, la maison devait être protégée des regards extérieurs. Les petites fenêtres grillagées de barreaux de fer permettaient de voir sans être vu. A l’extérieur, les étages supérieurs côtés rue se présentaient en encorbellement soutenu par des étais massifs en bois obliques. Les maisons étaient souvent étayées entre elles pour se préserver des tremblements de terre. Les murs étaient blanchis à la chaux, ce qui les protégeait des agressions climatiques.


06/03/2019
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